En physique quantique, les particules élémentaires représentent la plus petite unité indivisible de matière première. Possédant une nature dichotomique onde/corpuscule qui rend la matière dynamique et instable, elles changent de nature en fonction du contexte. On ne peut en identifier les composants, créer de nouvelles particules ou révéler la nature des interactions agissant entre elles qu’en accélérant les particules et en les faisant entrer en collision.1

Dans le projet Particules élémentaires, j’observe le potentiel d’altérité entre les différents éléments, c’est-à-dire les possibilités d’interactions et de liens dynamiques, ce qui agit entre les choses et entre des ensembles de choses. Des relations de relations. Des fragments isolés se contaminent et s’entrechoquent, s’unissent et s’opposent à la fois dans un rapport non hiérarchique. L’ensemble est fait de composants simples que je prélève dans mon environnement immédiat pour construire de nouvelles structures, systèmes ou réseaux plus complexes. En fragmentant et réassemblant des objets faits main et usinés, artefacts et matériaux divers, je construis des objets insolites dans lesquels réside une tension née de l’incongruité des connexions. Ce sont ces interactions qui m’intéressent. Celles qui permettent de multiplier les angles d’approches de l’objet et qui font en sorte qu’il s’active différemment, qu’on le perçoive autrement. 2


1- Physique des particules, Le Guichet du savoir.org, Bibliothèque municipale de Lyon, 2005, [En ligne]                                                                                      Mode d’emploi d’un accélérateur, CERN, Centre d’Étude et de recherche Nucléaire, 2018 [En ligne]     
2- Marie-Ève Fréchette, Particules élémentaires, Mémoire (M.A.)-Université Laval, 2018, [En ligne]

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